Publié dans Politique

Décentralisation émergente - La Suisse et l'Union africaine soutiennent Madagascar 

Publié le jeudi, 07 avril 2022

« Etre proche du peuple c'est la clé du développement ». C'est avec ce propos que l'ambassadeur de Suisse à Madagascar, Chasper Sarrot, a résumé la volonté de son pays à appuyer Madagascar sur la promotion de la décentralisation émergente. D'après lui, les deux pays ont une structure comparable, si on parle du nombre de Régions : 23 contre 26 pour la Suisse. Il est prêt à partager les expériences de son pays en matière de décentralisation, ainsi que le développement des Collectivités territoriales décentralisées (CTD) à travers des formations.

« J'ai été touché par le fait que l'actuel ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation est un ex- gouverneur de la Région de Sava et à plusieurs reprises chef de District. Il connait bien ce sujet et les défis qui l'attendent. La décentralisation, c'est un pilier du développement, il faut renforcer cette structure existante », soutient l'ambassadeur de Suisse.

Quant à l'Union africaine, la représentante spéciale du président de la commission de l'Union africaine Madagascar- Comores, Hawa Ahmed Youssouff a misé sur le renforcement du partenariat entre le ministère et l'Union africaine ainsi que l'aide à la préparation de l'élection à venir. Elle a félicité le Gouvernement malagasy pour ses efforts dans l'adoption de la Lettre de politique de décentralisation émergente (LPDE).Ce département ministériel se concentre actuellement sur l'élaboration du plan national de décentralisation émergente. 

Dans la journée d'hier, ces deux hautes personnalités, à l'instar de l'ambassaderur de Suisse à Madagascar et la représentante spéciale du président de la commission de l'Union africaine Madagascar ont effectué une visite de courtoisie au ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, Tokely Justin, à son bureau à Anosy.

Anatra R.

Fil infos

  • Autoroute Tana-Toamasina - Le premier tronçon de 80 km utilisable dès l’année prochaine
  • Résolution des délestages - Les équipements pour les parcs solaires arrivés à Tana
  • Actu-brèves
  • Neutralité carbone - Madagascar dans la coalition G-Zéro
  • Précampagne électorale - La CENI rappelle les règles à respecter
  • Litige foncier à Amboanara-Nosy Be - Un cas malheureux de violation du droit fondamental à la propriété
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Agenda chargé pendant la campagne électorale des communales
  • Président Rajoelina  - « Fin du délestage d’ici la prochaine saison sèche »
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa prête à en découdre

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

A bout portant

AutoDiff